Face à la peur d’être contaminé, les français se sont jetés sur les achats de masques chirurgicaux et ont dévalisé les rayons de gel hydroalcoolique, aussi bien dans les supermarchés que dans les pharmacies et parapharmacies. D’autre part, si l’on trouve encore sur certains sites internet ces produits, la flambée des prix sur les masques peut être facteur d’indécision face à cet investissement. Il existe pourtant des alternatives et des « mesures barrières » pour se protéger du Coronavirus.
Le gel hydroalcoolique : efficace mais pas indispensable
L’usage d’une solution hydroalcoolique est préconisée pour se protéger du Coronavirus dans les cas où il est impossible de se laver les mains.
Si vous n’avez pas réussi à acheter un de ces précieux flacons, pas de panique, il faut se laver les mains avec attention de la manière suivante :
- utiliser de l’eau et du savon,
- frotter les mains intégralement ainsi que les poignets
- une durée de lavage de 3 minutes est recommandée
- ne pas oublier les ongles qui doivent être parfaitement propres (et courts)
Vous pouvez également vous lancer dans la fabrication d’un gel hydroalcoolique “maison”. Il suffit d’intégrer différents ingrédients autour d’une base d’alcool acheté en pharmacie.
- 1/3 gel d’aloe vera
- 2/3 alcool isopropylique à 99,9%
- quelques gouttes d’huiles essentielles
Si c’est votre choix, nous vous recommandons quand même de vous laver les mains avant d’utiliser cette solution hydroalcoolique.
Faut-il porter des masques pour se protéger du Coronavirus ?
Les masques chirurgicaux
Il est recommandé de porter un masque chirurgical uniquement si vous êtes malade (toux, fièvre, etc.). En effet, les masques chirurgicaux ne protègent pas les personnes saines de la contamination. Ils évitent en revanche la diffusion des postillons dans l’air.
Si vous n’êtes pas contaminé, le masque peut présenter un seul avantage : celui de vous rappeler en permanence de ne pas vous toucher la bouche et le nez. Enfin ils ont une durée d’utilisation limitée (2 à 3h maximum). Il vous faudrait donc un stock conséquent de masques.
Les masques de protection individuelle (FFP2 et FFP3)
Ces derniers sont ceux utilisés par les personnels soignants. Ils sont plus compliqués à utiliser car ils doivent assurer une barrière étanche et donc être très bien positionnés sur le visage.
Ils sont aujourd’hui en rupture de stock auprès de nombreux fournisseurs. Aussi, le gouvernement a décidé qu’ils ne pourraient plus être vendus en pharmacie sans une prescription médicale. Leurs usages est dorénavant réservé aux personnes en ayant vraiment besoin, notamment les patients fragiles ou les professionnels de santé qui sont en première ligne face au virus.
Les masques anti-pollution
Tout comme les masques chirurgicaux (FFP1) ces masques simples ne sont pas des équipements qui protègent contre la contamination.
Ils ne sont pas complètement collés au visage et leur manque d’étanchéité peut permettre de laisser passer de l’air non filtré. Concernant plus particulièrement les masques anti-pollution, ils sont pensés pour protéger contre les particules fines dégagées par les pots d’échappement. Ils n’ont, de ce fait, aucune efficacité protectrice avérée face à l’épidémie de Coronavirus.
En résumé : rappel de la conduite à tenir pour se protéger du coronavirus
Comme pour les épisodes de grippe saisonnière, les « mesures barrières » sont efficaces et à appliquer scrupuleusement pour se protéger du Coronavirus.
Il faut donc être particulièrement attentif à bien suivre les consignes suivantes :
- Se laver les mains régulièrement et/ou utiliser un gel hydroalcoolique si vous ne pouvez pas vous laver les mains à l’eau et au savon
- Tousser et éternuer dans son coude. Éviter de se toucher les muqueuses du visage (yeux, bouche, nez)
- Éviter les bises et poignées de main. Limiter les échanges à moins de 1 mètre des personnes