Maigreur, obésité, corpulence dite « normale »… L’IMC (indice de masse corporelle) est un des outils privilégié par l’OMS pour évaluer les risques de maladies liées à son poids chez l’adulte. C’est aussi un indicateur utile à chaque personne surveillant sa masse graisseuse. Ou tout simplement sa santé. Mais comment calculer son IMC ? Est-ce un indicateur vraiment complet et correspond-il à notre poids de forme ? Nos réponses en 5 points.

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Pourquoi calculer son IMC ?

Calculer son IMC peut permet de savoir si le poids, en rapport avec la taille, ne représente pas de risque pour la santé. En effet le surpoids peut déclencher des maladies cardiovasculaires, de l’hypertension, du diabète ou encore des problèmes osseux tels que l’arthrose. Mais la maigreur présente aussi des dangers qu’il ne faut pas sous-estimer, tels que l’ostéoporose, la carence en sérotonine (pouvant entraîner la dépression) ou encore des migraines à répétition. Elle est également dangereuse pour le fœtus lors d’une grossesse. Pour alerter sur le sujet, une « loi mannequins » a même été votée en 2017 interdisant aux agences françaises d’employer des mannequins dont l’IMC serait inférieur à 18,5.

Comment calculer son IMC ?

Il est facile de calculer son IMC et ceci ne nécessite aucun outil spécifique. Il suffit en effet de diviser son poids en kg par sa taille en mètres au carré. Vous pouvez utiliser une calculatrice, ou un site web très pratique vous permettant de garder en mémoire la progression de votre IMC dans le temps. Attention, l’IMC est un indicateur fiable pour les adultes de 18 à 65 ans seulement. Avant, la croissance n’est pas terminée et on se réfère plutôt à la « courbe de poids » de nos enfants consignée dans leur carnet de santé. Quant aux seniors, ils ne doivent pas s’y fier du fait de la réduction de leur masse musculaire. Le chiffre serait alors trompeur. Il en va de même pour les sportifs et les femmes enceintes.

Comment l’interpréter ?

Pour interpréter le chiffre obtenu après calcul de son IMC, il faut vous reporter au tableau défini par l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) :

    • Résultat inférieur à 16,5 : insuffisance pondérale sévère 
    • Inférieur à 18,5 : insuffisance pondérale (maigreur)
    • Entre 16 et 16,9 : insuffisance pondérale modérée
    • Entre 18,5 et 24,9 : corpulence normale
    • Supérieur ou égal à 25 : surpoids
    • Entre 25 et 29,9 : pré-obésité
    • Supérieur ou égal à 30 : obésité

Que faire si mon IMC n’est pas dans la norme ?

Que vous soyez en insuffisance pondérale ou en surpoids, cela peut avoir un impact néfaste sur votre santé. Il ne s’agit pas là de quelques kilos en trop (ou le contraire) au niveau esthétique. Trop maigre, vous manquez de nutriments et vous subissez fatigue, migraines, faiblesse du squelette, parfois dépression. En surpoids, vous encourez des problèmes cardio vasculaires, des troubles respiratoires, des problèmes osseux. Dans les deux cas, il est important d’en parler à professionnel de santé : calculer son IMC n’est pas suffisant pour tirer des conclusions. Par la suite, un éventuel régime pourra être mis en place avec un nutritionniste.

Et le poids de forme dans tout ça ?

La fourchette d’un IMC dit normal – située entre 18,5 et 25 – est large. Alors quel est votre poids idéal ? Et bien c’est celui qui ne menace pas votre santé, dans lequel vous vous sentez le plus tonique sans trop de privations, autrement dit votre poids de forme. Car à poids et tailles similaires, deux individus peuvent présenter des différences entre leur masse musculaire et leur masse graisseuse. C’est là où calculer son IMC trouve ses limites, mais qu’on peut s’en servir pour effectuer un calcul plus complexe : l’IMG (ou indice de masse grasse).

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