Du latin « vitulum »- taches blanches sur la peau- le vitiligo se manifeste par des plaques de décoloration de l’épiderme où les mélanocytes ont disparu. Bénigne, non douloureuse et non contagieuse, c’est une maladie de peau dont la problématique est principalement esthétique. Le vitiligo est malheureusement compliqué à traiter mais il existe des solutions pour ralentir son développement et atténuer la gêne. Voici notre petit guide en 5 points.

 

musicotherapie

Comment reconnaître le vitiligo

On reconnaît un vitiligo aux plaques blanches qu’il dessine sur plusieurs parties du corps ou du visage. Ces plaques correspondent à des zones où les mélanocytes –les cellules produisant la mélanine qui pigmente notre épiderme – disparaissent. Elles sont plus apparentes visuellement sur les peaux noires ou mates, par effet de contraste.
On distingue 3 types de vitiligos :

  • Le vitiligo généralisé : la forme la plus fréquente. Il se présente sous forme de nombreuses plaques, quasiment symétriques.
  • Le vitiligo segmentaire : un vitiligo très localisé sur une ou deux parties limitées de l’épiderme. Il a souvent l’allure d’une bande.
  • Le vitiligo universel : le plus étendu, qui peut toucher la presque totalité du corps et des poils.

Quelles sont les causes du vitiligo

Les causes du vitiligo sont encore floues à l’heure actuelle. Toutefois les chercheurs ont pu mettre au jour deux facteurs potentiels. D’abord une prédisposition génétique ou auto-immune impliquant le système immunitaire. Celle-ci provoquerait des anomalies sur les molécules qui permettent aux monocytes d’avoir de l’adhérence. Deuxièmement, des facteurs révélateurs de la maladie. Par exemple des frictions mécaniques répétées à un même endroit de la peau (démaquillage virulent, port de sous-vêtements trop serrés entraînant une friction continue, rasage agressif…). Mais encore des blessures, un coup de soleil fragilisant la peau, ou, peut-être un stress intense.

Les différents traitements contre le vitiligo

Pour traiter le vitiligo, le parcours peut s’avérer long et décourageant. Mais il permettra tout de même de ralentir les effets de la maladie et de repigmenter certaines zones. Dans ce but, un examen dermatologique attentif sera nécessaire pour déterminer le traitement adapté. Il sera proposé des corticostéroïdes locaux, des inhibiteurs de la calcineurine  ou une photothérapie. Parfois de la vitamine D ou des antioxydants… dont l’efficacité mais n’aurait pas encore été prouvée. On trouve plus de détails sur le site de l’association française du vitiligo. Dans le cas où le traitement unique ne donnerait pas de résultats, des traitements combinés ou encore une intervention chirurgicale pourront être considérés. 

Protéger sa peau

Il est très important lorsqu’on met en place un traitement contre le vitiligo de réduire les frictions mécaniques fragilisant la peau. C’est-à-dire changer sa façon de se démaquiller, de se raser, éviter les gants de crins ou les sous-vêtements à élastiques… Il faut être doux avec sa peau ! De même, une bonne protection solaire est très importante en été car les zones claires sont plus sensibles (ce même si l’exposition pourra être conseillée à certains moments du traitement). Enfin, le stress ou la dépression peuvent diminuer l’efficacité du traitement, ce qui est une donnée à prendre en compte et surement à traiter en priorité.

Comment se sentir bien dans sa peau avec un vitiligo

Si aucun traitement ne fonctionne sur les zones résistantes et que l’on ne s’accepte pas physiquement avec un vitiligo,  il ne faut pas rejeter la possibilité de l’atténuer avec des cosmétiques. Une crème couvrante ou un lait autobronzant sont de bonnes options pour se sentir mieux. On peut aussi tester la dermopigmentation (utilisée aussi pour les tatouages permanents des sourcils). L’été, empêcher les parties non atteintes par le vitiligo de bronzer peut aussi être une astuce (en protégeant les zones blanchies avec une crème). Autre option mais radicale, une dépigmentation par laser des zones qui produisent encore de la mélanine. Il faut souligner que cette décision ne se prend pas à la légère. 

image présentant les services du site hellocare.com