Les premiers signes d’un bouton de fièvre se manifestent par des picotements, des démangeaisons, une sensation de brûlure et/ou d’engourdissement. Dans les douze heures qui suivent, un « bouquet » de vésicules remplies d’un liquide clair peut apparaître, souvent sur les lèvres ou leur pourtour. Plus ou moins douloureuses, ces vésicules peuvent également se former :

• Dans la bouche ;
• Sur la joue ;
• A l’intérieur d’une narine ;
• Sur le menton ;
• Sur le bord d’une oreille…

Mais quel que soit son emplacement, les symptômes d’un bouton de fièvre ne durent généralement pas plus de 7 à 10 jours. Les vésicules commencent par s’assécher, forment une croûte jaunâtre puis disparaissent, laissant rarement des cicatrices. Toutefois, il est possible qu’elles réapparaissent lors de futures poussées, dans les mois ou les années à venir.

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Dans la majorité des cas, le virus de l’herpès simplex de type 1 (HSV1) est responsable du bouton de fièvre. Ce dernier est si contagieux que 80% de la population française en serait porteuse ! Cependant, les poussées d’herpès labial se produisent relativement rarement, touchant environ 20 % des personnes infectées.

Chez les individus non sujets aux poussées d’herpès labial, le HSV1 reste en permanence « endormi » dans un ganglion nerveux suite à une première infection. Ce processus est similaire à celui observé pour le virus de la varicelle, dit « VZH » (virus varicelle-zona). Bien qu’il reste en état de sommeil chez la plupart des personnes, il peut occasionnellement provoquer des poussées de zone (éruptions de vésicules très douloureuses).

Il est important de noter que certains boutons de fièvre sont en réalité dus au virus de l’herpès simplex de type 2 (HSV2), qui provoque plutôt de l’herpès génital. Cependant, même dans ce cas, les épisodes ne sont pas systématiques.

L’HSV1 est souvent contracté pendant l’enfance, mais la primo-infection peut aussi avoir lieu à l’âge adulte. En général, le virus de transmet par un contact direct avec les vésicules ou par la salive.

Ainsi, vous pouvez le contracter ou le transmettre de plusieurs façons :

• Un simple baiser… D’où la nécessité de s’abstenir d’« embrassades » pendant les poussées ;
• Un échange de couverts ;
• Des postillons libérés lors d’une quinte de toux ;
• Le partage de produits cosmétiques tels qu’un tube de baume à lèvres,…

Quant aux cas liés à l’HSV2, ils sont généralement dus à un rapport bucco-génital avec une personne contaminée… Une pratique qui favorise aussi l’apparition de cas d’herpès génital dus à l’HSV1.

Les poussées de boutons de fièvre sont souvent liées à un affaiblissement du système immunitaire, qui perd alors sa capacité à maintenir le virus « sous contrôle ». En d’autres termes, tout élément susceptible d’affaiblir les défenses immunitaires constitue un facteur de risque.

Les éruptions surviennent fréquemment dans diverses situations, notamment :

• Pendant les règles ;
• Suite à une exposition importante aux rayons ultraviolets, comme lors d’un passage dans une cabine UV ou pendant les sports d’hiver, qualifiées « d’herpès solaire » ou « d’herpès des neiges » ;
• Après une autre infection, en particulier celles générant de la fièvre, comme la grippe par exemple ;
• Durant une forte période de stress , etc.

La raison pour laquelle le virus se réveille chez certaines personnes et pas chez d’autres demeure un mystère. De même, il reste impossible d’anticiper la fréquence des poussées. En moyenne, elles surviennent de 2 à 3 fois par an, mais ce nombre peut varier, il peut être plus faible ou plus élevé.

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Comme mentionné précédemment, un « simple » bouton de fièvre peut se résorber de lui-même, et l’utilisation de traitements naturels peut accélérer le processus tout en apaisant la douleur. Cependant, il est impératif de consulter un médecin dans les situations suivantes :

• Si les symptômes persistent au-delà de 10 jours, car votre éruption pourrait être liée à un autre problème (exemple : zona) ;
• Si vous faites plus de 6 poussés par an ;
• Vous faites partie des personnes à risques de complication, notamment si vous êtes immunodéprimé(e) en raison d’une maladie ou d’un traitement (ex : chimiothérapie), OU si vous êtes enceinte. Les nourrissons doivent également être examinés par un pédiatre par précaution ;
• Si vous présentez des symptômes tels qu’une forte fièvre, des douleurs oculaires ou une baisse de la vision, cela peut indiquer kératite herpétique (inflammation de la cornée de l’œil). Il est crucial de consulter si des boutons ou des douleurs apparaissent dans d’autres zones, car un risque de propagation de l’infection existe. De plus, bien que rare, il existe un faible risque d’encéphalite herpétique chez le nourrisson, se manifestant généralement par de la fièvre, des convulsions et une perte de connaissance. En cas de doute, contactez immédiatement les urgences !

En pratique, le médecin peut vous prescrire différents traitements en fonction de votre situation. Certains médicaments peuvent même réduire la fréquence des poussées ! Pour en savoir plus, consultez notre article dédié aux traitements naturels et médicamenteux des boutons de fièvre.