Le mal des transports s’explique par le caractère contradictoire des informations transmises à notre cerveau par nos yeux et notre oreille interne. Alors que nos yeux voient un virage ou la houle des vagues, par exemple, notre oreille interne « sait » que notre corps n’effectue aucun mouvement. Malheureusement pour les personnes qui souffrent de ce mal, c’est en provoquant des vomissements que notre corps se défend… Et s’il ne va pas jusque là, il provoque à minima une certaine somnolence. Les quelques réflexes suivants pourraient vous aider à rendre vos voyages plus agréables.
Anticiper le voyage
Même s’il y a des risques de vomissements, mangez avant de partir. Si ce sont vos enfants qui sont victimes du mal des transports, rassurez-les de votre mieux. Car la peur d’être malade augmente les chances de l’être effectivement. Dormez suffisamment, et veillez au bon sommeil de vos enfants. La fatigue impose en effet des nausées plus incommodantes. Enfin, emportez avec vous des sacs, pour parer aux vomissements, ainsi que des serviettes et des boissons. Préférez une boisson sucrée, afin d’éviter la déshydratation.
Prévoir des remèdes naturels
La racine de gingembre est reconnue pour son efficacité à soulager nausées et vomissements causés par le mal des transports. L’adulte peut en consommer jusqu’à quatre fois par jour, en respectant des doses comprises entre 250 et 500 mg. La racine de gingembre existe aussi sous forme de chewing-gum.
Pour diminuer les troubles digestifs, on peut utiliser mélisse et menthe poivrée. Leurs actions immédiates entraînent un réel mieux-être. Ne pas utiliser avant les 7 ans chez l’enfant.
Prendre des antihistaminiques
L’idéal est de demander conseil à son pharmacien, car tous les antihistaminiques ne se prennent pas de la même façon. Certains requièrent un délai de 30 à 60 minutes avant d’agir alors que d’autres seront préférés pour les longs voyages. Ils se présentent, entre autre, sous forme de cachets ou de timbres transdermiques à appliquer sur soi 12h avant le départ.
En raison de la somnolence qu’ils génèrent, il est déconseillé de les prendre en cas de conduite ou pour toute activité demandant beaucoup de concentration. Et bien sûr, à ne pas mélanger avec l’alcool, les somnifères ou les tranquillisants.
Suivre ce vrac de conseils !
Si cela est possible, la personne malade doit s’asseoir à proximité du chauffeur. Ses yeux suivent la route et l’esprit n’hésitera donc plus entre mouvement et sur-place !
Porter des boules Quiès dans l’oreille opposée à sa main dominante peut aider à réduire l’intensité des symptômes.
En voiture, en car ou en avion, il est conseillé de diriger l’air frais vers la personne victime du mal des transports.
Les bracelets anti-nausées constituent également des alliés utiles. En activant un point de pression sur le pouls, ils permettent de prévenir l’apparition des nausées.
Rééduquer son oreille interne
Lorsqu’aucune de ces solutions n’apaise les symptômes, il est possible de suivre un programme de rééducation. Les services hospitaliers et les kinésithérapeutes vestibulaires en proposent. Ces séances obtiennent de très bons résultats. 3 personnes sur 4 sont ainsi définitivement débarrassées du mal des transports. La sécurité sociale les rembourse si le médecin note «rééducation vestibulaire» sur son ordonnance.