Peu de parents osent parler de sexualité avec leur ado. Par peur de franchir la barrière de leur intimité ? Par peur de ne pas avoir les bons mots ? Parler de sexualité avec votre ado, c’est l’aider à construire sa vie affective et sexuelle de demain. Dans cet article, vous pourrez trouver des clefs pour aborder le sujet, ou lui donner à lire si le sujet vous met trop mal à l’aise 😉

Jeune femme et jeune homme qui se regardent et rigolent

Une sexualité a faire comme il faut

La sexualité c’est faire de la gym ?

La sexualité n’est pas une gymnastique corporelle. C’est avant tout une communication d’énergie et de sentiments. Dans l’idéal, faire l’amour est une fête, un jeu, un moment de partage intense choisi ensemble.

Mais pour passer un bon moment, il faut le préparer et surtout ne pas avoir peur : de ne pas y arriver, d’avoir mal, de mettre en route une grossesse, d’attraper une maladie sexuellement transmissible. C’est un moment que chacun a envie de réussir, c’est une étape dans la vie.

Mais pas de panique si cela ne se passe pas comme imaginé, ou pire si cela se passe mal. En aucun cas cela n’est un véritable échec, mais plutôt le début de l’apprentissage.

Pour commencer, dans l’idéal un coup de coeur réciproque est un bon ingrédient, tout autant qu’un certain temps pendant lequel le jeune couple tisse des liens avant de passer à l’acte. Les émotions de l’amour rendent le plaisir plus intense !

Et n’oubliez pas qu’y ajouter une grosse pincée d’humour et de complicité, permet de relativiser certains « couacs ».

La cystite

De loin la forme d’infection urinaire la plus courante, la cystite touche quasi exclusivement les  femmes. Il s’agit d’une inflammation de la vessie provoquée en général par la prolifération de bactéries intestinales de type Escherichia coli, qui sont présentes sur le  pourtour de l’anus.

Mais aussi

Les bactéries passent de la région anale à la vessie en remontant par l’urètre. Tout ce qui gêne la vidange de la vessie augmente le risque de cystite, car cela favorise la prolifération des bactéries. La cystite s’accompagne toujours d’une urétrite (inflammation de l’urètre).

  • Un minimum de confort, d’intimité et de temps devant soi, aide beaucoup à se sentir détendus et réceptifs aux caresses. Un lieu tranquille où vous ne risquez pas d’être dérangés.
  • Les préservatifs sont indispensables même si l’on ne va pas forcément jusqu’au bout. Dès que le pénis est en contact avec la vulve (Partie visible du sexe féminin constitué des grandes et petites lèvres, du clitoris et des ouvertures de l’urètre et du vagin), même sans pénétration, il y a risque de grossesse.
  • Important aussi de s’exercer à le mettre à l’avance. Mais il faut une certaine habitude pour se sentir à l’aise sinon le stress peut faire momentanément disparaître l’érection.
  • Il ne faut pas avoir peur de se dire ce qui ne va pas, ou de vouloir renoncer au dernier moment parce que l’on ne se sent pas prêts. Se forcer par peur de perdre l’autre est une bien mauvaise idée. Le plus difficile est de s’écouter vraiment, sans se laisser influencer par l’entourage et les médias, et d’oser dire « non ». Comment savoir ce qu’il faut accepter ? La recette est simple, comme toujours quand la situation est importante : la réponse est en toi, ta sexualité t’appartient.
  • Préparer son corps à cette fête est aussi très important. La propreté doit être parfaite dans les moindres recoins 😉 par respect pour l’autre et pour soi-même.

Et si cela est possible pourquoi ne pas prendre une douche ou un bain ensemble, cela peut faire de doux et sensuels préliminaires.

En effet, il est important de prendre le temps de longs préliminaires  la première fois et de ne pas avoir honte d’ajouter du lubrifiant (produit utilisé avec le préservatif pour faciliter le glissement lors de la pénétration) si nécessaire.

Il est important aussi de savoir s’arrêter à la moindre douleur pour remettre cela à plus tard. Cela peut être frustrant sur le moment mais c’est aussi une preuve de respect et d’attention. Une fille doit toujours pouvoir oser dire ce qu’elle ressent, si c’est “oui” si c’est “non”, ce qui n’est pas évident lorsque l’on aime quelqu’un et qu’on a peur de le décevoir.

La première fois pour une fille n’est absolument pas synonyme de douleur ou de saignement. La peur est la plupart du temps à l’origine de la douleur. Tout le corps se crispe, le vagin aussi. Si en plus il ne se lubrifie pas assez, il se ferme comme une huître et la pénétration sera douloureuse et difficile.

Une grande partie des filles ne souffrent ni de douleurs ni de saignements lors des premières relations sexuelles et cela ne laisse pas forcément de traces perceptibles au niveau de l’hymen.

Quant à la légende qui veut qu’une fille vierge saigne la première fois, c’est un mensonge.

L’hymen n’existe pas chez toutes les filles même à la naissance. S’il existe, parfois il est si fin qu’il peut tout à fait s’ouvrir sans aucune goutte de sang.

D’ailleurs si cela saigne, ce ne sont que quelques gouttes et pas une hémorragie.

RAPPEL

Le pénis n’est pas un muscle, bien au contraire. Il est fait de cellules spécifiques, les corps caverneux, qui se gorgent de sang soit spontanément, soit sous l’effet du désir et de l’excitation. Cela donne de la rigidité et augmente la taille et le volume du pénis. Pour avoir une érection, donc permettre l’afflux de sang dans le pénis, il faut que les muscles des artères qui vont amener ce sang soient détendus. Le stress, la peur ou un précédent échec produisent l’effet contraire. Et plus on stresse et moins ça marche.

Cela peut arriver à tous et ce n’est pas la honte. Le stress, un conflit, des soucis ou un problème de santé peuvent la provoquer. Ou tout simplement le fait de trop se réjouir ou de vouloir trop bien faire.

Chez le garçon l’érection (Familièrement bander: le pénis gonfle, se dresse et durcit) ne dépend pas de la volonté mais avant tout du désir et du plaisir sexuel. L’érection peut diminuer ou disparaître si le garçon est trop stressé et c’est parfois une pression supplémentaire, car là, pas moyen de tricher. Une fille, même si cela n’est pas recommandé, peut faire semblant d’avoir du désir, du plaisir.

Pour les filles, si votre copain a une panne, n’imaginez pas que vous n’êtes pas désirable ou qu’il ne vous aime plus.

Pas de panique ni d’un côté ni de l’autre, un peu d’humour, de tendresse et de câlins sont le meilleur remède. Faire l’amour n’est pas une performance sportive.

De plus lors des préliminaires, le pénis peut par moments perdre un peu de son érection et c’est normal. Celle-ci est indispensable uniquement pour la pénétration.

SOUCI D’ÉRECTION : UNE SOLUTION ?

Peur de ne pas y arriver ou panne momentanée, un souci d’érection n’est pas facile à vivre. Mais surtout, ne va pas croire que c’est le signe d’une impuissance précoce. Dans 99,99 % des cas, le problème n’est ni vasculaire ni médical, mais psychologique.

Inutile aussi de te précipiter sur la petite pilule bleue. Le Viagra et ses clones sont faits pour des hommes qui ont des problèmes sexualités sérieux et durables, souvent liés à la maladie ou à l’âge. C’est un médicament qui doit toujours être prescrit par le médecin. Prendre du Viagra comporte un risque d’effets secondaires classiques, comme les maux de tête, le visage qui devient rouge ou le nez qui coule.

Par le Léa Magiore, Médecin Généraliste

sexotherapeute