Maladie des fiancés, maladie du baiser, maladie des fiançailles… Rarement une maladie infectieuse n’aura porté de surnoms aussi romantiques ! Mais ne prenez pas la mononucléose à la légère pour autant : si elle reste sans gravité dans l’immense majorité des cas, certaines de ses complications peuvent être très graves. C’est pourquoi il est toujours recommandé de consulter un médecin par précaution en présence de symptômes évoquant cette maladie : explications.
Mononucléose : une maladie virale généralement bénigne
La première infection au virus Epstein-Barr provoque la mononucléose. Très contagieux, ce dernier peut se transmettre via la salive lors d’un baiser – d’où les divers surnoms de la mononucléose – mais aussi par les éternuements, crachats et autres postillons. C’est tout de suite moins romantique… En effet, il existe aussi des cas de contagion :
- par contact avec un objet contaminé ;
- de la mère à l’enfant ;
- par transfusion sanguine ou transplantation d’organe mais cela reste rarissime.
Cela étant dit, la mononucléose ne se déclare pas forcément après la primo-infection à Epstein-Barr : de plus, on ignore pourquoi elle se déclenche chez certaines personnes et d’autres non. En revanche, on sait que :
- les risques que la mononucléose se manifeste sont plus élevés lorsque le virus est contracté à l’adolescence ou à l’âge adulte. Ils sont d’environ 50% alors que l’infection passe souvent totalement inaperçue chez le jeune enfant ;
- le virus Epstein-Barr reste « en sommeil » dans l’organisme toute la vie, sans poser de problème particulier dans la plupart des cas. Tout comme pour le virus de la varicelle, vous êtes immunisé(e) : impossible d’avoir deux fois la mononucléose !
- près de 90% des adultes sont immunisés contre le virus. Bien souvent, sans même savoir qu’ils ont été infectés…
Quels sont les symptômes de la mononucléose ?
Quelles sont les complications possibles de la mononucléose ?
Des conseils pour combattre la mononucléose
Quel traitement pour la mononucléose ?
Le traitement de la mononucléose repose sur la prise de paracétamol et d’antalgiques pour soulager les symptômes. Des antibiotiques peuvent aussi être prescrits en cas de surinfection bactérienne. Mis à part ça, la mononucléose nécessite surtout beaucoup de repos, une bonne hydratation et une saine alimentation : évitez les plats lourds à digérer pour ménager votre foie. Par précaution, votre médecin peut aussi vous recommander d’éviter les sports de combat et autres activités « à risque » le temps que votre rate retrouve sa taille normale.
Les mesures anti-contagion
Par Audrey Lemaire