Par Corentin Maire, Pharmacien

L’implant contraceptif, on en entend de plus en plus parler mais le connait-on vraiment ? Tour d’horizon des différents types de protections et mise en relief du fonctionnement de ce contraceptif qu’on ne peut pas oublier.

Femme qui se pose des questions

La place de l’implant dans les différents contraceptifs

Les différentes contraceptions possibles

Utiliser un moyen de contraception, c’est le fait de pouvoir faire l’amour sans avoir d’enfants, grâce à différentes techniques, physiques ou chimiques.

Nous n’allons pas faire une liste exhaustive de tous les moyens de contraception, mais en décrire quelques-uns !

Il existe le premier moyen que tout le monde connait, le préservatif. Un préservatif est un moyen physique qui permet de bloquer les spermatozoïdes contenus dans le sperme, afin que ceux-ci n’atteignent pas les parties génitales du partenaire. D’ailleurs, saviez-vous qu’il existait un préservatif féminin, différent du préservatif masculin, et que la femme doit mettre et non l’homme ?

Il y a ensuite la pilule contraceptive, qui n’existe que pour les femmes. C’est un moyen biochimique, utilisant des hormones, qui bloque le fonctionnement des organes reproducteurs des femmes, afin de ne pas pouvoir procréer malgré des rapports sexuels sans préservatif.

Un autre moyen de contraception est le Dispositif Intra-Utérin (appelé DIU), qui peut avoir deux modes de fonctionnement. Un DIU a la possibilité de libérer des hormones au niveau des parties génitales féminines, afin de bloquer le processus qui permet de faire des enfants, ou bien il peut être spermicide, c’est-à-dire qu’il tue les spermatozoïdes qui proviennent de l’homme.

Le moyen sur lequel nous allons nous attarder est l’implant contraceptif. C’est un Dispositif Médical (DM) placé sous la peau, généralement au niveau du bras, afin de libérer des hormones dans l’organisme des femmes.

Fonctionnement d’un implant

Un implant est placé par un médecin, sous la peau, pour 3 ans. C’est un petit bâton de plastique, mesurant environ la taille d’une allumette, qui ne se sent pas une fois mis en place.

Ce bâtonnet contient des hormones, généralement dites « progestatives », qu’il diffuse en permanence dans l’organisme, afin de bloquer l’ovulation des femmes. En cas d’absence d’ovulation, c’est-à-dire que les ovaires de la femme ne libèrent pas l’ovule (permettant de faire un enfant s’il rencontre un spermatozoïde), il est impossible de procréer même en cas de rapports sexuel sans préservatif ! Il faut savoir qu’un implant est efficace à 99.9%, soit le même taux que la pilule ou le préservatif !

Le cycle féminin est régulé par les hormones que le corps de la femme produit et sécrète. Ce cycle dure naturellement environ 28 jours, et différentes hormones sont alternées afin de préparer le corps de la femme à un éventuel enfant. Les hormones diffusées par l’implant bloquent le cycle, et empêchent les hormones produites naturellement de provoquer l’ovulation. Et pas d’ovulation, pas de bébé !

C’est un moyen de contraception très discret, qui ne peut pas être oublié, contrairement à certains (comme la pilule)…

Il faut le changer tous les 3 ans, et l’action de retirer l’ancien et de placer le nouveau peut être faite simultanément.

Les conseils du pharmacien

Pharmacienne souriante qui donne des médicaments à une cliente

C’est évidemment le moyen le plus sur de ne pas avoir d’enfant mais n’oublions pas qu’il est aussi très important de se protéger des Infections Sexuellement Transmissibles (IST) ! Et pour cela, un seul moyen, c’est le préservatif, qui empêche le contact entre les parties génitales des deux partenaires !

Rapprochez-vous de votre professionnel de santé, ou de votre gynécologue, afin d’en discuter avec lui. Selon vos habitudes et vos besoins, il trouvera le moyen de contraception le plus adapté à votre situation.

Utilisez des préservatifs tant que vous et votre partenaire n’avaient pas fait les tests de dépistages des IST !

consulter gynecologue en ligne