Chute de cheveux : causes et traitements

Parce qu’elle est perçue comme un vieillissement prématuré, la chute de cheveux est source d’angoisse et de complexes pour les hommes comme pour les femmes. Moins fréquente chez ces dernières mais pourtant assez répandue, elle touche de plus à la perception de leur féminité. Quant aux hommes, même si la boule à zéro est considérée sexy par de nombreuses personnes, ils l’acceptent difficilement. Alors quelles sont les traitements possibles contre la chute de cheveux ?

Chez l’homme, la chute de cheveux est principalement génétique, mais elle peut aussi être liée au stress et au mode de vie.

• L’androgénétique
  La perte excessive et durable de cheveux chez l’homme, nommée aussi alopécie ou calvitie, est majoritairement d’origine hormonale. En cause la testostérone qui se transforme en DHT, une hormone qui accélère les cycles des cheveux, qui finissent par perdre en densité. Le cuir chevelu se dégarnit d’abord aux tempes puis sur le front et au sommet du crâne.
• Les causes externes
  La santé capillaire chez l’homme peut aussi être affectée par une mauvaise hygiène de vie, l’utilisation de shampoings agressifs ou, et surtout, le stress émotionnel. En effet un choc psychologique peut avoir un impact au niveau cellulaire et sur les follicules pileux.

Chez la femme, la chute de cheveux est principalement hormonale mais comme chez l’homme elle peut provenir du stress et du mode de vie.

• un dérèglement hormonal
  La femme subit des variations hormonales tout au long de sa vie de l’arrivée de ses règles jusqu’à la ménopause, en passant par la grossesse ou la prise d’une contraception hormonale. Ces variations, baisse d’œstrogènes ou sensibilité aux androgènes, influent sur la qualité du cheveu.
• les causes externes
  Les cheveux ont besoin d’être nourris et renforcés par une bonne alimentation et une bonne hygiène de vie : des carences en vitamines favorisent la chute de cheveux des femmes. Un choc émotionnel peut aussi avoir des répercussions sur sa santé capillaire.

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Il n’y a pas de remède miracle contre la chute de cheveux. Cependant on peut ralentir son processus et renforcer ses fibres capillaires de diverses façons, chez les deux sexes.

Pour renforcer les cheveux et ralentir leur chute, il est primordial d’avoir une alimentation riche en zinc et en fer.  On trouve le zinc dans les poissons et les fruits de mer et le fer dans la viande rouge et les légumineuses.
Une supplémentation sous forme de cure peut aussi être bénéfique. Il est bon aussi d’y associer de la vitamine D et de la vitamine E (qu’on trouve en bonne quantité dans la levure de bière).

Le Minoxidil est un traitement qui s’applique localement en massages. Il stimule la micro-circulation sanguine et augmente la densité des vaisseaux du cuir chevelu. Il améliore aussi la synthèse de kératine, protéine constituant presque 100 % du cheveu. Le follicule est alors mieux irrigué et mieux nourri ce qui réduit la chute de cheveux et peut aider à la repousse.

Attention, il faut éviter ce traitement si la cause est hormonale.

Changement de contraceptif, médicaments anti-androgènes ou traitement pour accompagner la ménopause. Un endocrinologue pourra déterminer le meilleur choix pour ralentir la chute de vos cheveux, homme comme femme.

Pour les hommes, le finastéride, un traitement par voie orale, s’avère généralement efficace et favorise même la repousse des cheveux.

Pour les plus motivés, des injections de peptide, de plasma enrichi en plaquettes ou de cellules souches peuvent être pratiquées chez un médecin esthétique. Ces injections locales s’avèrent efficaces sur les calvities moyennes et peu profondes.
Il faut en général compter 3 séances, au coût de 550 euros chacune environ.

Enfin, le stress étant un facteur favorisant la perte de cheveux, il est important d’apprendre à le gérer. Cela peut passer par la pratique d’un sport apaisant type yoga ou au contraire d’un sport plus cardio pour se défouler.

Prendre soin de son sommeil est aussi une des clés. En cas de stress profond, consulter un sophrologue ou un psychothérapeute devra être envisagé.